Les contrôles sanitaires se durcissent en prévision des Jeux Olympiques 2024 à Paris

En prévision des Jeux Olympiques 2024 à Paris, la réputation des marques travaillant l’alimentaire est mise à rude épreuve.

Les inspections des établissements alimentaires continuent dans les grandes villes de France. La police sanitaire unique de l’alimentation confiée à la Direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire est chargée de ces contrôles depuis le 1er janvier 2024. Pour répondre à cette exigence accrue, 31 agents supplémentaires ont été déployés, renforçant ainsi les équipes chargées de veiller à la conformité des normes sanitaires.

Jeux olympiques 2024 : les contrôles sanitaires se durcissent

Qui est concerné par l’intensification de ces contrôles sanitaires ?

Plus de 1 500 contrôles ont été effectués en Île-de-France depuis le mois de janvier. À partir de 2024, une augmentation de 80% des inspections est prévue dans les établissements de remise directe, tandis qu’une hausse de 10% est prévue dans les établissements de fabrication de produits alimentaires. Avec l’objectif d’atteindre 100 000 contrôles par an.

Les restaurants, les boucheries, les traiteurs, les boulangers, les food-trucks, ainsi que tous les autres commerces de bouche et de détail… sont dans le viseur des contrôleurs sanitaires. Les visites, souvent à l’improviste, font découvrir parfois l’envers du décor de certains établissements. Chaque recoin est scruté avec une précision chirurgicale, s’assurant ainsi que les normes de sécurité alimentaire soient respectées sans compromis.

Quels points sont contrôlés par les autorités ?

Les titres des médias en la matière donnent des frissons.. Alors que les fermetures des établissements s’enchaînent toutes les semaines. Une souris retrouvée dans la pâte d’une boulangerie, des rayons alimentaires fermés suite à la découverte de crottes de rongeurs dans une supérette, ou encore la présence de déjections de souris dans les laboratoires utilisés pour la fabrication et le stockage de denrées alimentaires dans un restaurant… De plus, tous ces incidents sont affichés et accompagnés d’images, exposant au grand jour les manquements constatés.

Les reproches des contrôleurs envers les établissements sont souvent liés à plusieurs aspects cruciaux :

  • les pratiques d’hygiène et de propreté des locaux non respectées
  • la qualité sanitaire et la traçabilité des aliments non assurées
  • le non-respect de la chaîne du froid, compromettant la fraîcheur et la qualité des produits périssables.
  • la lutte non maîtrisée contre les nuisibles (rongeurs, insectes, volatiles).

La présence de nuisibles tels que les rongeurs dans les établissements alimentaires peut entraîner des risques pour la santé publique et la sécurité sanitaire, allant des intoxications alimentaires aux maladies transmises par les animaux.

Quels sont les risques pour les établissements alimentaires ?

En cas de non-conformité, les établissements risquent des amendes administratives, accompagnées de procès-verbaux pénaux. De plus, les autorités peuvent ordonner la destruction des denrées non conformes, suspendre l’agrément de l’établissement, voire procéder à sa fermeture temporaire ou définitive.

Les établissements sont contraints de mettre en œuvre plusieurs mesures correctives afin de pouvoir rouvrir leurs portes. Tandis que certains parviennent à se remettre rapidement en conformité, même si leur réputation en souffre, d’autres sont accablés par les pertes financières, leur avenir dans le paysage culinaire français devenant incertain.

A l’image d’un restaurant asiatique fermé par la préfecture du Rhône, qui devra mettre en place une quarantaine de mesures correctives. Parmi celles-ci figurent l’obturation des points d’entrée pour prévenir l’intrusion de nuisibles, le remplacement du matériel vétuste, le nettoyage complet et la désinfection des locaux, ainsi que la rénovation des installations de gaz. Ces actions témoignent des défis considérables auxquels sont confrontés les établissements alimentaires pour se conformer aux normes sanitaires rigoureuses, souvent au prix de sacrifices financiers et de réputations ternies.

Quel est l’objectif principal du durcissement des contrôles sanitaires à l’approche des Jeux Olympiques 2024 ?

L’objectif principal de ces contrôles est de prévenir les risques d’intoxication des consommateurs, en s’assurant de la salubrité des lieux qui accueilleront le public lors des Jeux Olympiques 2024.

“En effet, le risque de toxi-infections alimentaires collectives est classé à l’un des plus hauts niveaux de risque par le ministère de l’intérieur, qui considère que l’impact direct sur le bon déroulement des épreuves mais aussi l’impact en termes de réputation peuvent être élevés.

Les enjeux sont importants, et chaque découverte d’un non-respect des règles sanitaires est un coup dur pour ceux qui aspirent à briller lors du plus grand événement sportif mondial. La prévention des risques reste le mot d’ordre, et non seulement à l’approche des Jeux Olympiques, mais en tant que ligne de mire pour la gestion efficace des établissements travaillant l’alimentaire et accueillant le public.

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